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Le retour de l’inflation dépassant les 6% en rythme annuel, provoqué par le renchérissement des prix des matières premières et de l’énergie, pose de nombreuses questions quant à ses conséquences sur la gestion des cabinets dentaires. Quel est son impact sur leurs charges ? L’augmentation des recettes peut-elle compenser leur hausse ? Voici un rapide tour d’horizon de son évolution poste par poste, afin d’en faire la synthèse |
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Quelles sont les évolutions prévisibles des charges des cabinets dentaires ?
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Les frais de personnel
Premier poste de dépense d’un cabinet dentaire d’après une analyse réalisée par Fiducial, leur progression devrait être contrôlée pour cette année. En effet, après négociations par la branche dentaire, le montant horaire mensuel légal et conventionnel a été augmenté de 2,63% à compter du 1er juillet 2022 par rapport aux taux en vigueur au 1er janvier 2022. En comparaison avec le SMIC qui sur la même période a augmenté de 4,73%, la hausse s’avère donc relativement modérée.
Cependant, certains salariés des cabinets dentaires pourraient ne pas s’en contenter et réclamer de plus fortes augmentations de salaire. Tout sera question de dialogue social pour prôner une certaine modération.
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Les achats de prothèses, fournitures et matériels
La pression est forte sur les fournisseurs dentaires qui, comme le rappelait Pierre-Yves Le Maout, Président du Comident (Syndicat des industries bucco-dentaires) en juin dernier, subissent des hausses de plus de 30% sur les matières premières et de 93% sur le pétrole. Bien qu’appelant ses adhérents « à la solidarité » avec les autres acteurs du secteur dentaire, on peut cependant constater des hausses sensibles des prix sur certains produits.
Dans quelle proportion ? Il est difficile de l’estimer. Il semble que ces hausses touchent principalement les fournitures si l’on en croit le PDG mondial d’Henry Schein, Mr Stanley Bergman : « l’inflation des prix des marchandises dentaires vendues par notre société a atteint environ 3% au cours du 2ième trimestre 2022, mais l’impact de l’inflation sur les ventes de matériel dentaire avait été relativement insignifiant ».
Ce poste mérite donc une gestion prudente de la part des cabinets dentaires et une recherche d’économie dans la consommation de ces produits.
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Les charges externes générales
Les charges externes générales : Les loyers représentent une part importante de ce poste. Leur montant ne devrait pas augmenter de plus de 3,5% comme l’a voté le parlement au mois de juillet, sur la période allant du 2ième trimestre 2022 au 1er trimestre 2023, et ceci sans possibilité de rattrapage sur les périodes suivantes.
Par ailleurs, la hausse des prix de l’électricité et du gaz pour les cabinets bénéficiant d’un contrat aux tarifs réglementés est limitée à 4% jusqu’à fin 2022, et à 15% en 2023 selon les dernières annonces gouvernementales.
Les autres charges générales tel que les assurances, téléphone, fournitures diverses, taxes, frais financiers …, devraient connaître des augmentations inférieures à l’inflation, de l’ordre de 3,7% d’après l’INSEE, car elles correspondent aux secteurs des services, fortement concurrentiels et moins impactés par la hausse des coûts de l’énergie ou des matières premières.
En synthèse, « toute chose étant égale par ailleurs » comme le dirait un expert-comptable, les charges des cabinets dentaires pourraient augmenter en 2022 d’un pourcentage proche de celui de l’indice globale de l’inflation, soit entre 5 et 6%. Pour limiter cette hausse, les cabinets dentaires devront donc fournir des efforts d’économie, être rigoureux dans leurs achats et prôner la modération en matière salariale.
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La hausse des recettes peut-elle compenser l’inflation en 2022 ?
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Si l’on se réfère à l’évolution des remboursements de soins dentaires constatée à fin juillet 2022 par l’Assurance maladie, la tendance serait à une légère augmentation depuis le début de l’année, soit +0,7%. Progression insuffisante pour compenser la hausse des charges que nous venons d’estimer.
Bien entendu, la situation de chaque cabinet dentaire est particulière et son niveau d’activité dépend de nombreux facteurs.
Cependant, il est probable que la forte progression du bénéfice net des cabinets dentaires constatée en 2021, + 11% sur un an et + 13% par rapport à 2019 d’après une étude de l’Union Nationale des Associations de Gestion Agréées (UNASA), risque d’être en partie amputée par un résultat 2022 en baisse pour certains d’entre eux.
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Que peut-on prévoir pour 2023 ?
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Pour les charges, il est bien sûr impossible de prévoir quelle sera l’évolution des charges des cabinets dentaires pour l’année prochaine. Les incertitudes sont totales concernant l’évolution du prix des matières premières et de l’énergie en fonction des évolutions du contexte politique international.
Pour les recettes, les perspectives sont plus encourageantes. En effet, la profession dentaire est la seule à bénéficier d’une clause d’indexation des plafonds de remboursement dans la convention de 2018. Elle devrait être mise en œuvre lors de la prochaine réunion de la commission paritaire nationale du 4ième trimestre 2022.
Cette réévaluation des remboursements se fait à partir de l’évolution d’un indice dentaire calculé par l’INSEE, permettant de mesurer l’évolution des charges des cabinets dentaires. Le principe est simple : fin 2022, lors de la réunion de la commission paritaire, l’indice dentaire 2021 sera connu, s’il dépasse 1% (ce qui est probable, la hausse des prix ayant démarré à l’automne 2021), les plafonds des prothèses seront revalorisés en 2023 du montant de la hausse constatée en 2021. De même, la hausse de l’indice dentaire constatée en 2022 sera compensée en 2024
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Cette édition 2022 qui se déroulera sur le site d’EUREXPO – HALL 7, est à ne pas manquer car elle propose un programme de grande qualité.
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Le groupe Airel-Quetin fête ses 40 ans !
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44,4% des cancers sont provoqués par le tabac ou l’alcool d’après une méta-étude parue récemment dans la revue « The Lancet ».
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+ 0 ,7% la hausse des remboursements concernant les dépenses de soins dentaires de janvier à juillet 2022.
- 12 122 le nombre de chirurgiens-dentistes inscrits à une action de DPC en 2021, en hausse de 76,7% par rapport à 2020.
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